Les jeux en questions : Berlin 1936 – Mexico 1968 – Munich 1972.

Trois moments historiques qui marquent un tournant dans la politisation des Jeux et mettent à mal l’apparente neutralité politique.

Malgré la pression internationale dénonçant la persécution des Juifs en Allemagne, les Jeux de 1936 se tiennent à Berlin. Véritable démonstration de force nazie, les Jeux de Berlin sont ceux de la propagande et du mensonge et sont rebaptisés « Les Jeux défigurés ».

En 1968 à Mexico, les athlètes noirs américains lèvent le poing pour protester contre la ségrégation. Un geste retentissant qui leur vaut d’être exclus des Jeux.

Quatre ans plus tard, les Jeux de Munich sont ensanglantés par un commando palestinien qui prend en otage la délégation israélienne. Onze de ses membres sont lâchement assassinés.

Vaincre, participer, perdre

Elle questionnera l’ambivalence d’une victoire ou d’une défaite olympique en présentant les destinées d’athlètes en prise avec des enjeux historiques qui les dépassent.

Le sport apparaît alors comme une revanche personnelle, une voie d’émancipation, ou au contraire un moyen d’oppression.

S’inspirer, réinterpréter

Elle s’intéressera aux réinterprétations plurielles qu’ont suscitées les Jeux olympiques.

Comment sont-ils devenus une matrice réinventée, au service de revendications politiques et sociales ?

Figureront à ce titre, les Jeux féminins, les Maccabiades, les Spartakiades et les Gay Games.